Le Languedoc Roussillon dans la nouvelle carte des régions de France - suite
Montpellier : ville trop petite pour rayonner seule sur une région pauvre (a contrario de l’Aquitaine qui, avec Bordeaux et Pau tient 2 ville “riches”, bourgeoises, au fort PIB et va donc conserver son unicité : pas de mariage entre l’Aquitaine et une autre région); Montpellier, ville devenue trop importante, après de colossaux efforts (de 95 000 habitants en 1958 à 290 000 vers 2015) pour se faire maintenant absorber par Marseille. Finalement l’idée de feu G. Frêche d’englober Sète et son agglomération afin de donner à Montpellier la taille “européenne” d’une ville de 500 000 habitants (en plus d’un droit à l’ouverture d’un casino à l’égal des villes d’eau) était bonne, bien que technocratique. Aujourd’hui, sous l’angle macro-carto-administratif, Montpellier semble condamnée à un entre-deux, et donc le mariage LR/Midi-Pyrénées semble avoir été fait pour y pallier…
Et quid de Perpignan et des PO ? C’est surtout là que la situation est périlleuse : qui va recevoir en dot le Roussillon, cette magnifique terre de contrastes qui sent si bon l’Espagne ? Montpellier n’a jamais joué un rôle catalyseur pour la capitale du Roussillon (les défiances ont été nombreuses, depuis IBM qui a préféré s’installer chez la première dans les années 80, jusqu’à l’épisode Septimanie) ; et Toulouse n’a franchement pas plus de projets pour la terre Catalane (Narbonne et ses plages sont maintenant à sa portée; et pour le Toulousain le ski se passe du côté des Hautes-Pyrénées. Dans ces conditions nul besoin des Catalans, surtout que leur historique équipe de rugby, l’USAP, est malheureusement tombée en 2eme division). Et comme Paris et Barcelone ne voient qu’en grand …
Bref. Le statut quo est de rigueur pour nombre d’acteurs de cette région, certains politiques de Montpellier et Perpignan s’emportant contre la fusion avec Midi-Pyrénées . Et d’avisés politiciens ont déjà annoncé que cette réforme territoriale ne se ferait pas…
A suivre