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Hérault solidaire Montpellier - Page 6

  • Comment Recycler l'eau de pluie, c'est facile ?

     

    Je vais vous présenter la manière dont je parle à mes enfants d'économie de l'eau, afin que vous puissiez vous aussi agir chez vous.

    Tout d'abord, je les ai amenés dans la salle de bain, l'endroit où ils consomment essentiellement l'eau, et je leur ai raconté très simplement son cycle naturel.

    Je leur ai dit qu'elle tombe des nuages comme par enchantement et ensuite, soit elle rejoint les rivières en glissant sur le sol, soit elle s'enfonce dans les mystères de la Terre, où elle traverse les roches, et là, elle rejoint les nappes phréatiques.

    Celles-ci sont des sortes de rivières souterraines où l'eau se purifie et où les hommes, ensuite, vont la puiser, car elle est généralement très propre, pour l'amener à nos robinets.

    Ensuite, je leur ai expliqué l'importance de l'eau. C'est elle qui permet aux carottes de pousser pour les manger, c'est encore elle qui nous désaltère quand on a soif après avoir bien couru et qui nous lave après avoir bien joué dans le sable...

    Bref, sans s'en rendre compte, on utilise l'eau plein de fois par jour, alors peut-on imaginer vivre sans elle ? Non ! Donc il faut la protéger.

    Enfin, je leur ai parlé de la situation actuelle et leur ai annoncé que, malheureusement, les hommes ont tellement mal utilisé l'eau pendant des dizaines d'années que les rivières en ont de moins en moins et que les nappes phréatiques sont de plus en plus polluées.

    Alors, voilà quelques conseils utiles :

    • retenir au maximum l'eau du robinet pour qu'elle ne parte pas trop vite dans les égouts ; 

    • se laver le corps mais aussi laver la maison avec les produits les plus naturels possibles.

    Cela étant dit, vous pouvez maintenant leur montrer, toujours dans la salle de bain, comment on utilise un robinet. On l'ouvre et on le ferme tout de suite après avoir mouillé la brosse à dents, et on ne l'ouvre pas à fond mais à petit filet, quand on se lave les mains.

    Ou encore, montrez-leur comment utiliser la fameuse chasse à double bouton.

    Et pour ceux qui veulent aller encore plus loin, vous leur proposez de fabriquer ensemble un récupérateur d'eau rigolo, avec des pots de yaourt et de la paille.

    Inscrivez les prénoms dessus, déposez-les sur le balcon ou la terrasse, et à chaque fois qu'ils seront pleins, ils pourront offrir cette eau à la plante que Papa a achetée à Maman.

    Elle fera encore plus de fleurs qui sentiront très bon, l'amour de la Terre, de l'eau et des hommes !

     

  • Guide pratique pour la construction et rénovation durables de petits bâtiments

    L'IBGE (Institut Bruxellois de la Gestion de l' Environnement) qui a pour mission de développer et soutenir des projets dans le domaine de l’éco-construction et des liens entre santé et environnement a publié un guide pratique de rénovation sous forme de fiches pratiques.

    Vous pouvez consulter le guide sur ce site dédié à la rénovation de bati.

    L'objectif de ce guide consiste à nourrir le questionnement des architectes et maîtres d'ouvrage et à leur donner les bases pour la conception et la mise en oeuvre de projets durables par exemple dans la réhabilitation de combles, toits, murs...

    Sur base de leurs centres d'intérêts et des principales caractéristiques du projet, il leur donne accès à un ensemble de questions et de recommandations pratiques applicables aux constructions et rénovations de petits et moyens bâtiments en Région de Bruxelles-Capitale et donc applicable en région de Perpignan aussi. A travers celles-ci, le lecteur peut identifier les enjeux de la construction/rénovation durable dans son projet, et définir ses propres réponses, sur base de celles esquissées dans le guide.

    Rappelons cependant que l'essence du projet d'architecture est la recherche de solutions spécifiques, toujours renouvelées et adaptées aux conditions locales. Les recommandations faites dans ce guide doivent donc être interprétées et contextualisées.

  • Quel Impact des piles sur l'environnement et la santé, suite ?

    Suite de la liste des effets des métaux lourds des piles sur la santé et l'environnement :

    LE CADMIUM

    Le cadmium, est un résidu d'affinage du zinc sauf dans la pile rechargeable nickel/cadmium où une des électrodes est en cadmium. Le cadmium est un puissant agent mutagène et son caractère cancérigène est probable chez l'homme. Ce qui menace l'être humain est, comme pour le mercure, une intoxication lente due à l'accumulation continue de cadmium dans l'organisme.
    Une exposition continue de l'homme à ce métal lourd, qui s'accumule principalement dans les reins, finit par provoquer une insuffisance rénale chronique. Cette accumulation élève également la tension artérielle, avec risque d'infarctus du myocarde et d'artériosclérose. De hautes concentrations peuvent provoquer des déformations du squelette, des troubles du métabolisme des os. En 1956, est apparue la maladie d'Itai Itai (prononcer aïe-aïe) qui a fait de nombreuses victimes suite à la consommation de riz contaminé par l'eau des rizières polluée en cadmium.

    Comment se fait la contamination?

    piles2.JPGLes terres sont contaminées par les retombées de poussières de cadmium (provenant de la production ou l'incinération de piles). Comme pour le mercure, le cadmium s'accumule dans les chaînes alimentaires. Le cadmium contaminant les terres est absorbé par les végétaux et s'accumule principalement dans les racines. Si, en général, les aliments ne contiennent pas de quantités anormales de cadmium, il y a quand même des exceptions: viande de porc, rognon et foie de boeuf, champignons,... C'est en milieu aquatique que l'on trouve les plus fortes concentrations de cadmium. Dans les pays industrialisés, les écosystèmes les plus fortement contaminés par le cadmium sont les cours d'eau et les lacs. Il peut donc se retrouver dans l'eau potable.

    LE PLOMB

    Les symptômes de l'intoxication au plomb (ou saturnisme) sont les suivants : fatigue, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, maux d'estomac, perte d'appétit, constipation, peau pâle et, au stade plus critique, colique du plomb, c'est-à-dire crampes abdominales intenses, souvent accompagnées de nausées, de vomissements et d'une hausse de la tension artérielle. Le plomb résorbé par l'être humain est transporté par le sang vers les différents tissus et organes. La plupart du plomb suit le calcium et s'accumule principalement dans le squelette. La quantité totale de plomb accumulé augmente avec l'âge. Le plomb contenu dans l'ossature est assez stable, mais se retrouve dans un rapport d'équilibre dynamique avec le plomb contenu dans le sang. On peut constater des concentrations nocives de plomb dans pratiquement tous les tissus. Néanmoins, certains organes et tissus sont plus particulièrement sensibles à la présence de plomb, comme le sang et les organes hématopoïétiques (rate, moëlle,...); le système nerveux, les muscles et les reins.

    Comment se fait la contamination?

    L'absorption de plomb chez l'être humain a, dans des circonstances normales, principalement lieu par la nourriture ou par inhalation de gaz d'échappement. Mais elle peut également avoir lieu par absorption de poussières provenant d'incinérateurs. Le risque d'intoxication au plomb est plus élevé pour les enfants que pour les adultes, parce qu'ils mettent plus souvent leurs doigts en bouche, et qu'il peut s'y retrouver de la poussière de plomb (vieilles peintures,...).



     

  • Océans-atmosphère, un couple fusionnel

     Les acteurs de protection des océans et les défenseurs du milieu marin sont sur le pied de guerre car ils savent bien que les perturbations du climat peuvent avoir un impact sévère sur le milieu marin :

    - l'acidification des océans causée par la pollution de l'air par le CO2 semble augmenter de façon spectaculaire (+30%) et pourrait menacer la vie sur terre car 820 millions de personnes se nourrissent de la pêche
    - la multiplication des catastrophes naturelles causées par les perturbations climatiques
    - la biodiversité marine est en déclin aussi et fragilise les océans.
    Pour en savoir plus

    oceans.JPG


    Réciproquement les océans jouent un rôle fondamental dans la régulation du climat et pour préserver la vie tout court.

    Petit rappel sur le rôle écologique de l'océan :

    - L'océan agit comme un thermostat car il stocke et distribue de la chaleur ou des eaux froides partout sur le globe, par le biais des courants.
    - L'océan abrite l'ultra précieux plancton qui absorbe du dioxyde de carbone et produit plus de 50% de l'air que nous respirons...
    - En lien constant avec l'air, les nuages, la météo, l'océan participe à la plus grande réserve d'eau de la planète.

    Exposition Océans au Nausicaa

    Pour mieux comprendre les enjeux des échanges entre l'océan et l'atmosphère qui fonctionnent en binôme sur les questions climatiques, Nausicaa consacre une exposition au sujet Océans et Climat ;
    Cela fait 22 ans que Nausicaa œuvre à la sensibilisation du grand public aux enjeux des océans. A ce titre, Nausicaa fait partie des membres fondateurs de la Plateforme Océan et climat qui se sont rassemblés avec la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO pour que « les décisions de la 21e Conférence des Parties (COP) de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) [intègrent] absolument le rôle majeur de l’Océan dans la machine climatique et dans sa capacité à fournir des solutions aux défis climatiques de la planète. ».
    Comme Nausicaa, nous pensons que de nombreuses solutions pour "une société bleue" viendront des océans....

     

  • lecture d'été : les Colères du temps

     

    Voici un très bel ouvrage, richement illustré et agrémenté d’une iconographie exceptionnelle qui nous entraîne dans une épopée sur les désordres du temps et du climat. Au cœur de ce récit, entre fiction et réalité, on retrouve l’homme, cet apprenti sorcier qui tente de dompter les éléments… Bienvenue dans l’anthropocène, cette nouvelle ère où l’homme règne sur l’environnement. Face à la réalité du réchauffement climatique et à notre responsabilité avérée par les scientifiques du GIEC (voir le rapport du GIEC 2014 ici ), un autre regard, plus culturel, est il possible ?
    Que peut nous apporter la compréhension des fantasmes et des mythes climatiques à une époque où les hommes tentent d’ensemencer les nuages pour faire tomber la pluie ?

    Original sur le fond, le livre l’est aussi sur la forme, mêlant données scientifiques, historiques, extraits littéraires et affiches de films. Cette approche pluridisciplinaire s’explique par la complémentarité des deux auteurs, l’un, Farid Habdelouahab est historien d’art et commissaire d’exposition, l’autre Frédéric Denhez est journaliste spécialiste des questions environnementales, collaborateur régulier de CO2 mon amour.

    coleres.JPGExplorant archives et littérature patrimoniale, les auteurs observent l’évolution de notre représentation du temps. Et ils s’interrogent : le climat fait il « histoire » ? Y a t il des constantes, des histoires récurrentes ?
    L’histoire du climat est marquée par des cycles longs à l’intérieur desquels alternent des périodes tempérées plus ou moins chaudes ou froides. Actuellement nous sommes dans une phase interglaciaire. Il y a vingt mille ans, la glace couvrait le nord de l’Europe, la mer se trouvait 130 m en dessous du niveau actuel, la Manche n’était qu’un fleuve, alimenté par la fonte saisonnière des alpes et se déversait dans le golfe de Gascogne… Mais aujourd’hui, la hausse des températures n’a pas d’équivalent dans l’histoire et surtout elle est cent fois plus rapide que l’évolution de l’ère précédente.

    Entre science et culture, la lecture s’enrichit de mille récits, éclairages littéraires ou historiques qui éveillent notre attention. Apocalypse, arche de Noé, déluges grecs, tempêtes et millénarisme médiéval, Robinson Crusoé relu à l’aune du mythe prométhéen… On y relit aussi l’utopie de Fourier qui rêve de reboiser le Sahara en 1820. Ce même Fourier qui constate dès 1822 les dégâts causés par l’individualisme dans sa « Détérioration matérielle de la planète ». On y apprend que l’interventionnisme humain sur le climat remonte à 1891, quand le scientifique L. Gatham introduit, via des obus, du dioxyde de carbone dans les nuages pour provoquer la condensation de la vapeur d’eau et la pluie. Des expériences amplifiées après WW2 et qui se poursuivent aujourd’hui dans le plus grand secret.

    Depuis Aristote, l’homme sait que la déforestation et le déboisement modifient le climat, et l’homme est conscient de son pouvoir : en 1778, Buffon écrit déjà que s’il le désirait, l’homme pourrait « fixer » la température au point qui lui convient…
    En refermant cet ouvrage venu de la nuit des temps, je me dis que l’esprit millénariste qui revient planer régulièrement sur nos têtes, invoquant la catastrophe finale, ne fait plus assez peur à l’apprenti sorcier contemporain. Mais je sais aussi qu’une poignée d’intelligences lucides peut empêcher les dérives ; l’espoir n’est jamais vain.

    Les Colères du temps, de Farid Habdelouahab et Frédéric Denhez, Libella 2014, 29 euros. Préface d’Emmanuel Leroy Ladurie.

     

  • Quels Impacts des piles sur l'environnement et la santé ?

    Impact des piles sur l'environnement

    La production et l'élimination des piles exercent des impacts négatifs sur l'environnement.
    En effet, la fabrication nécessite beaucoup d'énergie, bien plus que celle libérée par la pile lors de son utilisation. C'est donc un objet énergétiquement peu rentable.
    La plupart des matières premières proviennent de ressources non renouvelables, rares et coûteuses (argent, platine,...). La production des piles a engendré pendant de nombreuses années une pollution non négligeable de l'air et de l'eau par les métaux lourds. A présent, les fabriques disposent d'installations d'épuration; la pollution en est un peu diminuée mais reste quand même réelle. Leur élimination pose d'énormes problèmes. Les piles bloquent les mécanismes des chaînes de tri.

    piles.JPGEn décharge, les boîtiers des piles s'altèrent par oxydation et laissent échapper des métaux lourds, ainsi que les autres contaminants présents qui vont finalement se retrouver dans les eaux usées de la décharge ou pénétrer dans le sol et contaminer les nappes phréatiques (95% du mercure des lixiviats des décharges de déchets ménagers proviennent des piles). A cela, il faut ajouter les risques de dégagement de gaz explosifs (par micro électrolyse). De même, en cas d'incinération, les boîtiers se dégradent pendant la combustion, et les toxiques se dégagent dans les fumées. Sans compter que les mâchefers (cendres d'incinération) concentrent également une bonne dose de ces toxiques qui finalement se retrouvent à la décharge.

    Impact des piles sur la santé

    Passons en revue les effets des métaux lourds des piles: Cadmium (Cd), Mercure (Hg), Plomb (Pb), Zinc (Zn), Nickel (Ni),...

    LE MERCURE

    Le mercure a pour fonction d'éviter la corrosion de l'anode de zinc sauf dans la pile à oxyde de mercure. La toxicité du mercure dépend de la forme sous laquelle il se présente. Ainsi, Le mercure métallique en lui-même est relativement peu toxique, il s'élimine du corps en 3 à 5 jours. Il n'en va pas de même pour les vapeurs de mercure. Le méthylmercure et le diméthylmercure, par contre, sont très dangereux. Ces deux composés ont le grand inconvénient d'être facilement absorbés par les organismes vivants et de se concentrer dans le cerveau, les reins et, dans une moindre mesure, dans le foie et ne s'éliminent que très lentement. Les symptômes d'une intoxication par le mercure ou ses composés sont la fatigue, des dérangements intestinaux, des affections psychiques, pour en arriver, dans des cas sévères, à des troubles de l'audition et de la vue et des troubles moteurs pouvant aller jusqu'à la mort. Enfin au niveau cellulaire, le mercure a des effets mutagènes et cancérigènes.

    Comment se fait la contamination ?

    Si les déchets contenant du mercure ne sont pas collectés et donc traités de manière adéquate, ils aboutissent dans des décharges ou des incinérateurs. De ce fait, le mercure est rejeté dans l'environnement et est transformé par des micro-organismes en méthyl - et diméthylmercure.
    Le diméthylmercure, très volatile, s'élève dans l'atmosphère, pour retomber ensuite et être absorbé par des organismes et ainsi pénétrer les chaînes alimentaires.
    Le méthylmercure, quant à lui, pénètre directement dans les chaînes alimentaires, d'où il ne s'élimine que très difficilement et passe successivement dans les différents maillons de celle-ci. A chaque étape, la concentration en méthylmercure est plus forte, il y a bioaccumulation. La consommation de nourriture contaminée expose l'homme à une intoxication lente.
    Dans les années 50, la Baie de Minamata au Japon a été polluée par du méthylmercure. A la suite de cette pollution, des milliers de personnes, ayant consommé du poisson pêché dans la Baie, ont été empoisonnées et quelques centaines de celles-ci en sont mortes.